On ne présente plus la divine Ursula Andress (née en Suisse en 1936).
Elle a débuté au cinéma en Italie sous la direction de Steno (réalisateur de La poliziotta). Brigitte Bardot a raconté dans le premier tome de ses mémoires cette période où elles cachetonnaient ensemble à Cinecittà. Elles ont d'ailleurs toutes deux travaillé avec Steno et Murray Head garde un souvenir ébloui des deux femmes très amies, vivant comme des nonnes dans la ville du plaisir !
Elle fut l'un des principaux sex-symbols des années 1960 grâce à l'une des scènes les plus célèbres du cinéma occidental : sa sortie de l'eau en bikini blanc dans le premier film de James Bond, James Bond 007 contre Dr. No, qui lui apporta un Golden Globe et une notoriété mondiale.
Dans la foulée de James Bond, elle fut la partenaire d'un autre géant, Elvis Presley, puis de Frank Sinatra et Dean Martin. Elle travailla avec son mari, John Derek, et s'illustra notamment dans la comédie : Quoi de neuf, Pussycat ?, Les tribulations d'un Chinois en Chine (avec Jean-Paul Belmondo), première incursion dans le cinéma français, plus tard Casino Royale, un James Bond parodique, en Italie Pas folles, les mignonnes de Luigi Zampa, et dans L'arnaqueuse.
Jusqu'au début des années 1970, elle varie ses emplois : film d'anticipation (La dixième victime avec Marcello Mastroianni), de guerre (Le crépuscule des aigles avec George Peppard), western (Soleil rouge avec Alain Delon et Toshiro Mifune – qui marqua ses retrouvailles avec Terence Young, le directeur du premier James Bond) et aventures exotiques (L'étoile du Sud d'après Jules Verne, avec Orson Welles).
À partir de 1973, elle travailla surtout en Italie. Elle poursuivit dans la comédie avec Ursula l'anti-gang et osa une composition nettement érotique dans Défense de toucher en 1975. La star explora la même veine érotique dans une série de films d'aventures exotiques : Safari Express de Duccio Tessari, Les sorciers de l'île aux singes, Africa Express, La montagne du dieu cannibale. Le sex-symbol qui rivalisait hier avec Anita Ekberg et Virna Lisi se confronta avec Laura Antonelli et Sylvia Kristel dans Les ogresses de Zampa, et l'ancienne partenaire de David Niven, Peter O'Toole et Jean-Paul Belmondo était entourée de jeunes premiers (Marc Porel, Fabio Testi, Giuliano Gemma...).
Au cours de sa carrière éclectique, Ursula Andress a joué Joséphine de Beauharnais, Louise de la Vallière et Marie-Antoinette – ce qui instaure un rapport particulier entre elle et la France – mais aussi la mythique She de H. Rider Haggard et Aphrodite, la déesse de l'amour, dont elle fut une incarnation, au même titre que Rita Hayworth ou Ava Gardner avant elle, à une époque tout à fait différente cependant, qui vit la libération des mœurs et l'explosion de la pornographie. Si, dès 1965, elle a posé nue pour le magazine Playboy, l'actrice a toujours su maintenir sa carrière à un niveau estimable, même si, dans les années 1980, elle est devenue la partenaire de Bud Spencer et Aldo Maccione dans des œuvres de série B.
Pour le genre qui nous intéresse, on retiendra :
Spogliamoci così senza pudor
Elle a débuté au cinéma en Italie sous la direction de Steno (réalisateur de La poliziotta). Brigitte Bardot a raconté dans le premier tome de ses mémoires cette période où elles cachetonnaient ensemble à Cinecittà. Elles ont d'ailleurs toutes deux travaillé avec Steno et Murray Head garde un souvenir ébloui des deux femmes très amies, vivant comme des nonnes dans la ville du plaisir !
Elle fut l'un des principaux sex-symbols des années 1960 grâce à l'une des scènes les plus célèbres du cinéma occidental : sa sortie de l'eau en bikini blanc dans le premier film de James Bond, James Bond 007 contre Dr. No, qui lui apporta un Golden Globe et une notoriété mondiale.
Dans la foulée de James Bond, elle fut la partenaire d'un autre géant, Elvis Presley, puis de Frank Sinatra et Dean Martin. Elle travailla avec son mari, John Derek, et s'illustra notamment dans la comédie : Quoi de neuf, Pussycat ?, Les tribulations d'un Chinois en Chine (avec Jean-Paul Belmondo), première incursion dans le cinéma français, plus tard Casino Royale, un James Bond parodique, en Italie Pas folles, les mignonnes de Luigi Zampa, et dans L'arnaqueuse.
Jusqu'au début des années 1970, elle varie ses emplois : film d'anticipation (La dixième victime avec Marcello Mastroianni), de guerre (Le crépuscule des aigles avec George Peppard), western (Soleil rouge avec Alain Delon et Toshiro Mifune – qui marqua ses retrouvailles avec Terence Young, le directeur du premier James Bond) et aventures exotiques (L'étoile du Sud d'après Jules Verne, avec Orson Welles).
À partir de 1973, elle travailla surtout en Italie. Elle poursuivit dans la comédie avec Ursula l'anti-gang et osa une composition nettement érotique dans Défense de toucher en 1975. La star explora la même veine érotique dans une série de films d'aventures exotiques : Safari Express de Duccio Tessari, Les sorciers de l'île aux singes, Africa Express, La montagne du dieu cannibale. Le sex-symbol qui rivalisait hier avec Anita Ekberg et Virna Lisi se confronta avec Laura Antonelli et Sylvia Kristel dans Les ogresses de Zampa, et l'ancienne partenaire de David Niven, Peter O'Toole et Jean-Paul Belmondo était entourée de jeunes premiers (Marc Porel, Fabio Testi, Giuliano Gemma...).
Au cours de sa carrière éclectique, Ursula Andress a joué Joséphine de Beauharnais, Louise de la Vallière et Marie-Antoinette – ce qui instaure un rapport particulier entre elle et la France – mais aussi la mythique She de H. Rider Haggard et Aphrodite, la déesse de l'amour, dont elle fut une incarnation, au même titre que Rita Hayworth ou Ava Gardner avant elle, à une époque tout à fait différente cependant, qui vit la libération des mœurs et l'explosion de la pornographie. Si, dès 1965, elle a posé nue pour le magazine Playboy, l'actrice a toujours su maintenir sa carrière à un niveau estimable, même si, dans les années 1980, elle est devenue la partenaire de Bud Spencer et Aldo Maccione dans des œuvres de série B.
Pour le genre qui nous intéresse, on retiendra :
Spogliamoci così senza pudor
Voir mon hommage à Ursula Andress sur mon autre blog.